EN COURS...
création 2026 et tournée à partir de mai 2026
déambulation dansée
pour une marionnette géante
Une déambulation dansée pour une marionnette géante,
le parcours d’une petite fille dans la guerre, le jeu comme possible catharsis, une ode à l’enfance et à travers elle, une tentative de questionnement sur nos valeurs communes.
Au Soudan, en Birmanie, en République Démocratique du Congo, en Ukraine, en Syrie, en Palestine… plus de 10 % de la population mondiale est exposée à des situations de guerre, sous différentes formes. 10 %, parmi lesquels de très nombreux enfants.
Nous le savons, nous le voyons même, des centaines de photos et de vidéos circulent sur les réseaux sociaux, provenant de civils, d’humanitaires, de militaires, de reporters. Ces images brutes, non filtrées, nous montrent la guerre presque en direct et notamment l’impact de ces conflits sur les enfants. Elles montrent les destructions, les exactions, les blessures, le sang, la famine, les maladies, les pénuries, le dénuement, l’impuissance, la tristesse absolue, les cris, la rage, la détresse, le désespoir, la mort.
Combien d’enfants connaissent en ce moment la famine ?
Combien sont enrôlés par des milices ? Combien sont mutilés ?
Combien resteront orphelins ? Combien sont des cibles ?
Combien disparaissent ? Combien d’enfants meurent dans ces conflits ?
Malgré l’horreur, les enfants continuent de jouer, ou plutôt les enfants ont besoin de jouer car le jeu est un élément fondamental de leur développement. Il leur permet aussi de transcender certaines situations en les mettant elles-mêmes en jeu. Alors sur les décombres de leur ancienne habitation, au milieu des tentes d’un camp de réfugiés, en tenant la main d’un parent dans la file d’attente pour une ration de nourriture ou sans plus personne pour les regarder, avec un doudou usé ou des restes de munitions tirés-là… les enfants jouent, et parfois même ils jouent à la guerre.
création 2026
durée : 1h – version jour/nuit
direction artistique : Benoît Mousserion
accompagnement chorégraphique : Adèle Diridolou
composition musicale : Patrick Ingueneau
création lumière : Matieu Marquis
animation de la marionnette : Maïa Frey, François Martin, Jean-Noël Prosper, Virginie Dumeix, Laurent Boulé, Léon Zongo, Cédric Lusseau
régie générale : Bérangère Pajaud
régie son : Laurent Savatier
en tournée : 9 ou 10 personnes selon version jour/nuit
Qu’en est-il des enfants qui en meurent (de la guerre) ?
Quand des enfants jouent à la guerre, quand ils sont petits, dès que l’un d’eux se blesse, se griffe, le jeu s’arrête.
Pourquoi continuent-ils à tuer des enfants ?
Roberto Benigni
